Séminaire culturel en Bourgogne et en Dordogne

Séminaire culturel du 23 au 30 avril 2016 en Bourgogne et en Dordogne

Classe T4B

Professeurs: Pascal Vontobel et André Ribi

Séminaire culturel du 23 au 30 avril 2016

en Bourgogne / Dordogne

Se rapprocher de deux contrées culturelles différentes en voyageant à travers la France, les connaître mieux en plongeant profondément dans leur histoire: voilà l’objectif que nous nous étions proposés de poursuivre au cours de notre séjour à la fois linguistique et culturel avec l’une de nos classes. Pendant huit jours, ne jamais lâchant des yeux cet objectif, tantôt en route, tantôt nous attardant à un endroit, des questions survinrent toujours à nouveau. Et pourtant nous étions partis pour trouver des réponses ; nous voulions connaître l’historique de ces deux contrées, savoir ce qui a bien pu forger leurs développements respectifs, ce qui est à l’origine de leurs particularités, comprendre dans quelle mesure l’Histoire se perpétue dans le présent des paysages et gens rencontrés. Que peut-on attendre d’un voyage culturel sinon l’apaisement de la curiosité ? Nous avons trouvé, qui en douterait, des réponses à ces questions, ainsi qu’à maintes d’autres. Désormais nous avons l’explication pour ce caractère à la fois simple et modeste, et au demeurant rayonnant d’une beauté transcendante de l’église romane de Saint Martin de Chapaize. Nous voyons maintenant se refléter son Histoire si volage dans les salles magnifiques du Château de Cormatin du 17ème siècle et nous savons expliquer la présence à ce château, au début du 19ème siècle, de Raoul Gainsbourg, à l’époque directeur de l’opéra de Monte Carlo. Nous comprenons aussi dans quelle mesure le Phylloxéra, une maladie envahissant les vignes au début du 20ème siècle, et l’industrie lourde surgissante à Montceau-les Mines et Le Creusot, ont laissé leurs traces dans tout le sud de la Bourgogne. A présent nous sommes conscient du savoir faire des peintres préhistoriques et sommes émerveillés par la qualité artistique présente dans les grottes de Lascaux ou Font-de Gaume en Dordogne. Nous avons également conscience des querelles et prétentions au pouvoir qui opposèrent la France à l’Angleterre et qui menèrent à la construction de Bastides, ostensibles jusqu’à nos jours. Ainsi nous affirmons le succès de notre séjour, car nous avons trouvé des réponses à nos questions, nous savons davantage sur ces deux contrées et de plus nous avons approfondi nos connaissances de la langue française. Et pourtant tout cela ne nous semble pas être l’ultime raison d’être d’un tel séjour – peut-être n’est-ce même pas la plus importante. Car tout au long de notre voyage, les questions s’enfilèrent, des réponses en faisaient émerger d’autres. Au début, les réponses étaient simples mais au fil du temps, elles devenaient plus difficiles à trouver et les énigmes plus intéressantes. Et parfois les questions restèrent sans réponses, les énigmes gardèrent leur secret, se révélèrent comme histoires dont le début et la fin demeureront peut-être pour toujours dans l’obscurité. C’est probablement la raison pourquoi ces deux contrées continuent à exercer une fascination durable sur tous les participants de ce séjour. Un séjour qui les a touchés personnellement et qui a soudé des amitiés profondes. Voilà la vraie richesse d’un tel projet scolaire !

Sich entlang einer Reise zwei Kulturlandschaften in Frankreich anzunähern, sich mit ihnen zu beschäftigen, sie besser kennenzulernen, das sind die Ziele, die wir uns gesteckt haben, als wir mit einer BM 2-Klasse der Berufsmaturitätsschule Zürich – Gestaltung & Kunst in Altstetten aufgebrochen sind. Während den acht Tagen, in denen wir diese Ziele immer wieder vor Augen hatten – manchmal unterwegs, manchmal an einem Ort längere Zeit verweilend – stellten sich uns immer wieder Fragen. Eigentlich waren wir ja unterwegs, um Antworten zu finden – Antworten darauf, wie diese beiden Kulturlandschaften entstanden sind oder wie sie entstehen konnten, inwieweit ihre Geschichte im Hier und Jetzt weiter wirkt, was ihre Entwicklung möglich gemacht hat, wodurch sie geprägt worden sind. Wissbegierde zu stillen, was ist denn anderes zu erwarten auf einer Kulturreise wie dieser? Wir haben – wer würde daran zweifeln – Antworten auf diese und andere Fragen erhalten, natürlich! Wir haben Erklärungen bekommen, warum sich die romanische Kirche St. Martin de Chapaize heute so schlicht, so bescheiden und trotzdem in so überwältigender Schönheit zeigt. Wir wissen jetzt, wie die wechselhafte Geschichte des Château de Cormatin aus dem 17. Jahrhundert dazu führte, dass sie sich auch jetzt noch in seinen Räumen spiegelt, warum es Raoul Gainsbourg, den Direktor der Oper von Monte Carlo, hierhin in dieses Kulturschloss verschlagen hat. Für uns ist jetzt nachvollziehbar, wie die Rebenpest um die Jahrhundertwende 19./20. Jahrhundert und die aufkommende Schwerindustrie in Le Creusot und Montceau-les-Mines den ganzen Landstrich des Südburgunds geprägt hat. Wir haben jetzt Einblick in die Darstellungsweise der Maler aus der prähistorischen Zeit, sind voller Bewunderung über die künstlerische Qualität, sichtbar in den Höhlen von Lascaux oder Font-de-Gaume in der Dordogne. Wir können jetzt erklären, warum manche Dörfer in der Dordogne als Bastides gebaut worden sind, wir wissen um die Fehden und Machtansprüche zwischen Frankreich und England. So könnten wir im Nachhinein also sagen: Unser Kulturseminar hat sich gelohnt, die Fragen sind beantwortet, wir wissen jetzt mehr und haben unser Verständnis über vielerlei Zusammenhänge vertieft. Ja, das sagen wir auch! Und doch scheint uns das nicht alles und vielleicht auch nicht das Wichtigste! Was uns nämlich immer wieder entlang unserer Reise offenbar geworden ist, sind viele weiterführende Fragen, die sich zu unseren angesprochenen Themenbereichen stellten. Immer wieder führte eine Frage zur nächsten; anfänglich waren die Antworten darauf einfach zu finden, später wurden die Antworten schwieriger, das Rätseln spannender, manchmal blieben die Fragen unbeantwortet, blieben Rätsel voller Geheimnisse, blieben Geschichten, deren Anfang oder Ende vielleicht im Dunkeln bleiben. Es ist wohl darum, dass uns – zurück in der Schweiz – diese beiden Kulturlandschaften weiterhin beschäftigen, uns faszinieren, uns auch persönlich betreffen. Das ist Bereicherung!